Ensemble : l’hospitalité augmentée – Anne Filliette-Neuville, propriétaire du Château d’Étoges

© Julien Mouffron-Gardner
« Il y a trente ans être une femme était un vrai challenge pour se lancer dans l’hôtellerie-restauration » explique Anne Filliette-Neuville, propriétaire du Château d’Étoges et hôtelière engagée pour une mixité plus vertueuse dans les métiers de l’hôtellerie-restauration.
Une mixité que les Collectionneurs continuent de renforcer notamment au travers de leur charte #JamaisSansElles, signée le 9 mars 2020 à Paris, et dont l’objectif est d’agir tous ensemble pour que s’épanouisse une mixité harmonieuse et respectueuse.
ÉTAIT-CE UN CHALLENGE EN TANT QUE FEMME DE DÉBUTER DANS L’HÔTELLERIE IL Y A TRENTE ANS ?
« Devenir cheffe d’entreprise pour une femme issue d’une famille traditionnelle et qui grandit en milieu rural n’était pas chose commune. Il fallait montrer patte blanche par de la formation et un projet solide pour convaincre les bonnes personnes » confie-t-elle, « peut-être plus que si j’avais été un homme ».
QUE DIRIEZ-VOUS A LA FEMME QUE VOUS ÉTIEZ A VOS DÉBUTS ?
En souriant, « Ma cocotte tu vas voir, c’est passionnant mais arme-toi car ça ne va pas être facile ! » avant d’ajouter qu’il ne faut pas avoir peur de se confronter aux problèmes aussi divers soient-ils et de préciser que « si l’on souhaite que les choses changent, cela doit commencer par soi ! ».
COMMENT CRÉER LES CONDITIONS D’UNE MIXITÉ VERTUEUSE ?
« Commencer par soi » par exemple en réussissant à concilier vie personnelle et vie professionnelle pour garantir l’épanouissement de chacun. En effet « la relation de travail est une union, entre deux ou plusieurs personnes » qu’il convient de satisfaire et d’entretenir comme toute relation en anticipant les points de blocages. « Au Château d’Étoges, femmes ou hommes, nous garantissons l’épanouissement de nos collaborateurs par de la formation, des changements de postes, des aménagements du temps et de la charge de travail. »