Dans la cave de Charles-André Charrier, dit « Charlie »

Une philosophie de cave ?

Aller à la rencontre des vignerons. Aller chercher l’identité du vin, d’une appellation… et dénicher de nouveaux « inconnus ». C’est ce que j’explique toujours à mes clients : la qualité d’un vin, c’est celle de l’homme qui est derrière.

Je ne fais déguster que les vins que j’ai moi-même appréciés. Peu importe le domaine. Je n’achète pas des « étiquettes ».

Meilleur souvenir de sommelier ?

Quand j’ai été nommé Master of Port (distinction du meilleur sommelier dans la catégorie Porto) en 1996. Aujourd’hui encore j’organise des soirées dégustation de Porto à l’Abbaye.

Un millésime ?

2014, parmi les plus jeunes, car il a une fraîcheur immédiate, une note acidulée, beaucoup d’expression. Plus ancien, le 2009 me plaît pour sa subtilité, son amplitude, sa grandeur. C’est une année exceptionnelle pour les pinots noirs, pour la Bourgogne par exemple.

Dernière découverte ?

Un vin de Moselle, qui traduit toute l’identité de ce terroir : la cuvée Maddalena chez Château de Vaux, en 2014. C’est un blanc sec, avec un beau volume, à la fois puissant et floral. C’est la première fois que je goûte ce cépage, le müller-thurgau.