Cinq questions à Myriam Ventura, propriétaire de la Casa Theodora

Quelle expérience les voyageurs peuvent-ils vivre chez vous ?

Un retour aux sources, une rêverie d’enfance, un voyage dans l’histoire et dans le temps, l’immersion dans un univers artistique… une expérience de toute façon profondément humaine. Un voyage dans le voyage avec le sentiment d’être un peu chez soi.

Un souvenir de voyage ou une rencontre au sein de votre adresse qui vous a marqué ?

Je me souviens de ce couple de Japonnais à la Casa Theodora. Nous pensions faire face à la barrière de la langue, eux comme moi, quand nous nous sommes aperçu que nous parlions l’italien, une langue qu’ils avaient appris à Tokyo. Nous avons donc conversé en italien pendant leur séjour !

Comment définiriez-vous votre rapport au métier d’hôtelier ?

Cela dépasse largement le cadre du métier, c’est une condition. Je donne le maximum de moi-même pour aider les voyageurs, je tente toujours de trouver des solutions lorsqu’ils rencontrent des problèmes. Je vais au delà de mon métier d’hôtelière, pour moi c’est une vocation.

Que signifient pour vous les valeurs de curiosité, d’exigence et de générosité ?

La curiosité me permet de rester informée, donc réactive, elle permet aussi de mieux connaitre ses hôtes d’aller au-devant de leurs désirs comme de leurs besoins.

L’exigence est une valeur essentielle, c’est attacher la rigueur du travail à une passion, recevoir comme on aimerait être reçu, se dépasser, s’adapter, et progresser toujours plus.

Essentielle aussi, la générosité est comme l’exigence, une des pierres angulaires de notre activité.

Un message pour les voyageurs qui viendront à votre rencontre :

Il s’agit bien d’une rencontre, d’un instant de partage, presque d’une philosophie. La Casa Theodora est plus qu’une maison, c’est un esprit.