Carte postale de Thierry Boisaubert et Daniel Ramos
Par Laurence Gounel

Thierry Boisaubert et Daniel Ramos, co-propriétaires de l’Hôtel Joyet de Maubec, partagent le goût de la découverte et des grands espaces. À leur actif ? Une cinquantaine de pays.
Quels voyageurs êtes-vous ?
T.B / Nous aimons les destinations originales plutôt « nature » : Afrique du Sud, Amazonie, Écosse, Costa Rica et Vietnam l’hiver prochain… Nous avons la chance de parler sept langues à nous deux, ce qui nous permet de sortir des sentiers battus.
Meilleur souvenir de voyage ?
T.B / Le Brésil et l’Amazonie en particulier. Nous avons passé quatre jours d’aventure dans la jungle… en pirogue au milieu des alligators, à manger du piranha ou à partager un plat de tapir avec une famille locale.
Une rencontre qui vous a marqués ?
T.B / Une dame rencontrée dans une Milonga (lieu où l’on danse le tango) à Buenos Aires. Elle s’est assise à notre table, timide, et nous a expliqués qu’elle économisait pour s’offrir chaque mois une soirée ici, à près de 100 kilomètres de chez elle, mais que personne ne l’invitait jamais à danser. J’ai sollicité l’un des meilleurs danseurs pour qu’il l’invite et là, toute la salle a découvert une danseuse hors pair. À trois heures du matin, avant d’aller attendre le premier bus de 5 heures, elle nous a avoué avoir passé la meilleure soirée de toute sa vie.
Trois établissements qui vous ont bluffés ?
T.B / Le Six Senses de Yao Noi en Thaïlande – Waouh ! -, la Casa Chameleon à Mal Pais, au Costa Rica – des chambres avec chacune une petite piscine à débordement suspendue dans la végétation – et plus proche, la Prestonfield House à Edimbourg, pour sa décoration « locale » superbe.
Ce qui fait la différence ?
T.B / Positivement, le sens des détails (des fleurs fraîches sinon rien, l’accueil bien sûr…) et le détail qui tue : le jus d’orange en brique ou ceux qui ont conservé leur déco d’il y a 20 ans, sans se remettre en question.